Kaito Gonzales, un fougueux joker

GONZALES Kaito

Kaito (Kai pour les amis) ~ 22 ans ~ ~ Masculin ~ ~ Né le 31 Ellinav 1189 ~ ~ Joker ~ ~ Mage noir ~ ~ Hybride (renard) ~ ~ Aucuns liens de parenté ~

Physique Physique physique Physique

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Pour Kaito, le physique n'a jamais été un problème. Non pas qu'il soit prétentieux ou narcissique mais, grand et élancé de nature, il est pleinement satisfait de son apparence. Bien sûr, personne n'est parfait et il a quelques défauts comme un nez légèrement crochu, une marque au niveau du cou ou des cheveux difficiles à coiffer.
Passé ces détails, l'hybride est un très beau jeune homme. Ses grand yeux cuivrés captivent le regard de quiconque ose y plonger, ses cheveux châtains en bataille rappellent la fourrure d'un renard, notamment grâce aux reflets roux qui les traversent. Son visage long et pointu possède une teinte légèrement olivâtre qui fait ressortir la couleur de ses yeux. Mais son plus grand atout est probablement sa bouche, fine, toujours étirée en un petit sourire charmeur.
Kaito est assez mince, il mesure 1 mètre 85 pour environ 75 kilogrammes. Ce n'est pas un athlète mais à force de faire des acrobaties dans le cirque de son père, il a acquit une dose de muscle convenable. Kaito possède de longs doigts agiles grâce auquel il peut faire ce qu'il veut de ses cartes.
Parlons maintenant de ses caractéristiques en tant qu'hybride; il possède une longue queue rousse et touffue terminée par une tâche blanche ainsi que deux petites oreilles qu'il dissimule sans peine sous son épaisse tignasse. Ses gênes de renard lui procurent aussi une bonne souplesse et de la rapidité. Ses canines sont un peu plus pointues que celles d'une mâchoire humaine et il a toujours adoré la viande bien saignante, il y a donc une petite partie carnivore en lui.

En général, Kaito est vêtu d'une chemise rayée avec par dessus un gilet sans manche donc les poches sont toujours remplies de minimum deux paquets de 54 cartes. Il porte toujours un accessoire au cou, comme une cravate ou mieux, un nœud papillon. Hormis cela, Kaito ne fait pas vraiment attention à sa tenue; en bas, un jean suffit et quand aux chaussures, il peut mettre n'importe quoi tant qu'il s'y sent à l'aise. Il se fiche aussi de la couleur de ses habits même s'il préfère les tons bruns. A vrai dire, l'apparence n'est pas l'un des intérêts majeurs du jeune homme et c'est même le cadet de ses soucis.

Mental Mental Mental Mental

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Après une telle description physique, on pourrait penser que Kaito a un passé rempli de conquêtes amoureuses. Eh bien... pas vraiment ! Les jeunes filles ne sont pas insensibles à son charme mais il n'y fait pas vraiment attention et se contente tout simplement de les ignorer. Il connaît ses atouts et sait se montrer romantique mais cela ne fait pas parti de ses habitudes. Kaito est plutôt un garçon jovial au tempérament fougueux, possédant un côté assez «gamin». Vivant dans un cirque, il a toujours adoré s'amuser et surtout, voyager qui est sa plus grande passion. Être né dans un cirque est donc une aubaine pour lui. Très curieux, il peut se montrer imprudent en essayant de découvrir à tout prix ce qu'il recherche. Autre défaut, son métier de joker l'a rendu quelque peu moqueur mais il n'est jamais bien méchant.
Bien sûr, le jeune homme sait se montrer sérieux lorsque la situation le demande, par exemple lors des combats. Dans ces cas là, il fait preuve de ruse, de perspicacité et d'un sang froid remarquable. Derrière son petit sourire espiègle se cache une personne très intelligente qui sait tirer profit d'une situation et la retourner à son avantage. Il peut manipuler certaines personnes à sa guise mais il déteste ça et préfère se battre à la loyale. Cela reste tout de même quelqu'un de serviable qui prend plaisir à aider son prochain et n'abandonnera jamais ses camarades.
Malheureusement, Kaito n'a pas vraiment d'amis, hormis les employés du cirque Gonzales, dont son père est le propriétaire. La personne qu'il respecte le plus au monde n'est autre que son père Pedro Gonzales, qui l'a élevé seul au sein de la troupe. N'ayant jamais eu de mère, Kaito est assez mal à l'aise en la présence de la gente féminine et évite, si possible, tout contact avec elle.

Son passe-temps favori est de jouer au cartes, rien de plus normal pour un joker. Il est très habile et combiné à sa deuxième profession, mage noir, ses cartes deviennent de vraies armes à elles seules. Etre joker lui permettait donc de combiner son travail à sa passion : il était né pour ce métier, comme le disait si bien son père. Pourtant, il aime toujours avoir un fouet à porté de main, une arme plus concrète qu'il manie à la perfection, simplement pour savoir qu'il n'est pas sans défense.

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Le 34 Ellinav 1189, Pedro Gonzales dormait paisiblement dans sa caravane. C'était un humain d'une quarantaine d'année, petit et rond avec un crâne dégarni et une petite moustache qui lui donnait un air sympathique. Gonzales était le « Monsieur Loyal » du cirque Gonzales qu'il avait hérité de son père, quinze années plus tôt. Gonzales, homme juste et aimable, était considéré comme un père par la majeure partie de sa troupe. Alors qu'il plongeait aux pays des rêves, un pleur le tira de son sommeil. Gonzales se demanda ce que faisait un enfant dehors à cette heure et de plus, il était sur le terrain loué par le cirque. Il se revêtit d'une ample robe de chambre et sortit voir qui était l'intru. Les pleurs venaient d'un panier situé devant sa porte. Gonzales observa les alentours pour voir qui avait bien pu poser un enfant à cet endroit mais il ne vit personne. La nuit était glaciale, aussi, il ramena le panier au chaud.
A l'intérieur du panier se trouvait un nourrisson d'à peine quelques jours.

Une semaine passa.. puis un mois. Personne ne vint réclamer l'enfant. Cela attrista profondément Gonzales qui ne comprenait pas qu'on puisse abandonner ainsi un bébé. Durant ce mois d'attente, il s'était occupé de l'enfant et la troupe s'y était attachée. Un soir, il inspecta une nouvelle fois le panier, à la recherche d'un indice sur sa provenance. Il découvrit, cachée en dessous des couvertures, une gourmette. « Kaito » lut-il. Au dos, une date : «Le 31 Ellinav 1189». Gonzales scruta le fond du panier mais il ne trouva rien d'autre. Finalement, il se tourna vers le petit garçon et lui dit « Tu t'appelles Kaito, tu le sais ?» L'enfant lui fit un grand sourire, comme s'il avait compris. Il continua : « Kaito.. C'est un joli prénom. Oui, très joli.. Eh bien Kaito... tu es dès à présent mon digne fils, Kaito Gonzales ! »

* * * * *

« Papa ! Papa ! Vient faire une partie de cartes avec moi ! »

« Je t'ai déjà dit que ce n'était pas possible. Quelqu'un nous attend.. » répondit fermement Gonzales.

En effet, Gonzales avait prévu d'aller rendre visite à La vieille Baba, grande diseuse de bonnes aventures, profitant du passage du cirque à Igam sur l'île d'Uzen. Comme l'avait fait son père pour lui, il voulait l'interroger sur l'avenir de Kaito. Celui-ci venait de fêter ses 5 ans et avait déjà une étonnante passion pour les cartes. Lorsque son père le présenta à la vieille femme, qui lui servit un sourire édenté, il se mit à crier et se cacha dans un coin de la pièce. Gonzales la pria de l'excuser et lui demanda quel serait l'avenir de son fils. Baba alla cherche de l'encens et se mit directement au travail. Après quelques longues minutes de réfléxion, elle dit « Ton fils n'aura pas le même destin que toi. Un jour, il te quittera et tu devras le laisser s'en aller. Ce sera un remarquable combattant et non un simple civil ». Bien que déçu, Gonzales ne fit aucune remarque. Les prédictions de Baba s'étaient toujours révélées vraies. De plus, Kaito avait toujours au quelque chose de spécial, que lui, simple humain civil, ne pouvait comprendre. Gonzales remercia la vieille femme et chercha son fils du regard. Celui-ci, qui avait caché un paquet de cartes dans son veston, finissait tout juste la construction d'un immense château de cartes.

* * * * *

Dix-sept ans plus tard, au port de Taro, le vieux Pedro Gonzales regardait, les yeux remplis de larmes, son fils lui faire de grands signes depuis le pont du bateau qui quittait l'île d'Amu. Alors que le navire disparaissait au large, Gonzales pensa tristement : « Kaito.. Cet enfant est parti aussi vite qu'il est arrivé !»

Et vous ? Et vous ? Et vous ? Et vous ?

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