Après avoir quitté sa maison de Latus, Haru s'était dit qu'il ne reviendrait plus. Sa petite maison, à l'écart de la ville, si petite, si jolie, elle lui rappelait tellement de souvenir, des mauvais, des bons mais surtout des bons. Rien de mieux qu'un petit bain de sang tous les lundis, rien de mieux que de nettoyer le lendemain, rien de mieux que de ramener pleins de fleurs à la maison le mercredi, rien de mieux que de les coupées une par une le lendemain, rien de mieux que d'ailler en ville pour repérer ses prochaines fois, rien de mieux que de faire l’innocent pour attirer des proies... Des homosexuels... Des bisexuels... Ou des femmes... Mais Haru voulait arrêter ça, il voulait, malgré le fait qu'il est de très nombreuses personnalités, avoir une vie, avec quelqu'un qui lui ai cher, quelqu'un qu'il pourrait apprécier, il en avait assez de tout ça... De vivre au dépit de sa troisième personnalité, la brute... La bête... La sanguinaire, il en avait assez d'elle... Il voulait devenir quelqu'un de bien... Il était donc partit de sa maison, sac sur le dos, il était dans les rues de la ville et là, une personne à moitié folle le poussa et le regarda terrifié.
«La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! La moutarde de Dijon c'est le bien ! »
Puis cette personne partit, allez savoir ce qu'il racontait... C'est quoi Dijon ? Bref, après cette rencontre assez bizarre avec cet homme tout aussi bizarre, Haru continua à marcher tranquillement, sans trop se presser, il passe devant des maison, essaye de rester en place avec le vent qu'il y a, mais il admire ce qu'il y a autour de lui quand même. Et à un moment il entend un gros boum et se retrouve alors à terre. Puis se demandant ce qu'il vient de se passer, il regarde autour de lui et voit un jeune garçon blond à terre. Il avait l'air de se frotter le crâne, Haru était très grand, ne l'aurait même pas vu arrivé, il était petit... Et surtout, avec les couches de vêtements qu'il a, il n'a même pas sentit que le jeune garçon l'avait percuté. Il le regardait très étonné, il s'était juste retrouvé par terre en quelques secondes, il se demandait ce qui venait de se passer... Puis par pur déduction il s'était dit que le jeune garçon lui était rentré dedans car il ne regardait pas devant lui (sans déconner... Et toi tu regardais devant toi ?) tout en sortant de cette maison qui semblait être un bar (punaise quelle esprit de déduction de fou ! On va faire une fête pour ça !). Toujours par terre entrains de regarder le jeune garçon blond, Haru ne bougeait pas...